lundi 7 mai 2007

COIFFURE ET MOYEN-AGE


COIFFES ET COIFFURES 



























HISTOIRE DU METIER DE COIFFEUR I








Depuis la plus haute antiquité, alors que brillaient les civilisations de Mésopotamie, d'Assyrie ou d'Egypte, les métiers de la coiffure ont existé.
C'est au XII° siècle que réapparaît les corporations.





I) La corporation au XIII° siècle II


Au Moyen-Age, le métier de coiffeur est pratiqué par les barbiers, quelques perruquiers et des coiffeuses.


Coiffeurs et perruquiers n'exercent leurs talents que sur les têtes prinçières et appartenaient à la suite des domestiques de grandes maisons.
Il en sera ainsi jusqu'au XVII° siècle, époque où la mode des perruques et des coiffures en cheveux se généralisa; une communauté de perruquiers apparut en 1616 et s'unit à celle des barbiers à la fin du siècle.






Quand aux coiffeuses, elles conservent jusqu'en 1777 la liberté de leur métier et ne vinrent qu'à cette date tardive s'égréger à la puissance corporation des Barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes vieille de quatre siècles. En 1791, la Révolution par la loi d'Allarde supprime toutes ces organisations de l'ancien Régime.






Bien que la profession existât depuis longtemps, on n'en trouve que peu de traces avant la fin du XIII°

Elle n'est pas nommément cité dans le "Livre des Metiers" d'Etienne Boileau, réalisé en 1268 à la demande de St Louis, dans le but de recenser les artistes et commerçant parisiens.




Son acte de naissance officiel est l'inscription au Registre de la Taille (sorte d'impots sur les revenus) de Paris en 1292.

Parmi les métiers s'occupant des soins de toilette, on relève les cotes de:


151 barbiers, hommes et femmes, 199 chambrières, 29 coeffières et perruquières, 26 étuveurs et étuveresses.

Les chambrières sont en grand nombre; ce sont vraisemblablement les ancêtres des coiffeuses; elles habillent les femmes et les coiffent de voiles, hennins et autres atours pour les grandes occasions.

Les coiffeurs de femmes. III

La profession de coiffeur apparait au XVII°. Elle se développe rapidement dans le sillage de la mode des perruques; toutes les coiffures en cheveux vont connaitre une extraordinaire vogue dont coiffeurs et perruquier seront les grands bénéfiçiaires. Mais il leur faudra braver l'opignon publique. L'Eglise interdit que les mains masculines profanent les chevelures féminines!




Dès le règne de Louis XV, les coiffeurs hommes auront la vedette "On les préférait comme ayant plus d'adresse et d'invention".

Les Perruques Les Postiches



L'Encyclopédie "Barbier-perruquier" pl VII. Differents modèles de perruques : perruque n bonnet (fig 1 et 2), perruque d'abbé avec tonsure (fig 12 et 13), perruque naissante (fig 10et 11), perruque à la brigadière (fig 14 et 15)

L'origine des perruques est très ancienne . Les historiens de la coiffure attribuent leur découverte à Micale, femme du roi David, qui usa du subterfuge pour sauver son époux..

La perruque, en ces temps reculés, était la coiffure habituelle des Egyptiens et des Mésopotamiens (au regard des bas-reliefs et peintures). Les Grecs, puis le Romains en usèrent.
Au Moyen-Age, la mode en fut perdue mais pas totalement.
Les premières perruques remplaçaient la "calotte" (coiffure triste et plate). Puis les postiches furent attachés à la calotte qui pouvait être de différentes couleurs et matières (taffetas, soie,velours, satin).
Bientôt la mode des perruques se répandit et l'on cousait les cheveux sur toutes la calotte.
En 1665, Quentin La Vienne, barbier de Louis XIV, imagina de renforcer l'attache des cheveux en les tressant avant de les coudres sur le calpin. La tresse se fabriquait à l'aide d'un métier. Les techniques de fabrication des postiches s'améliorèrent pendant la seconde partie du XVII° siècle. Après la tresse, on perfectionna les frisures (cheveux roulés sur des "moules" de buis, (ançêtres des bigoudis, enfermés dans des sachets de papier, bouillis dans des marmites, séchés à l'étuve.) La frisure obtenue était assez durable, d'autant que l'on mélangeait du crin de cheval aux cheveux.



A la mode des fontanges, correspondait la vogue des hautes perruques. Ervais inventa le "crêpé" qui donnait du volume à ces postiches.



La couleur des cheveux variait slon les modes. On porta d'abord des perruques blondes, puis noires, ou blanches et poudrées. La poudre fût d'usage pendant out le XVIII.

Voici quelques recettes livrées par Croisat.

Poudre à poudrer:" Le corps de toutes les poudres est ordinairement l'amidon le plus blanc,le plus sec et le plus fin. On y mêle ausi du bois vermoulu ou pourri, des os desséchés ou brulés jusquà la blancheur qu'on passe à travers d'un tamis de crin après les avoir piler. Cette poudre peut avoir l'odeur que l'on veut et surtout celle de l'iris. L'iris est une racine qui sent naturellement la violette. On choisit plusieurs de ces racines (les plus blanches et les moins piquées). Pour qu'elle se mettent bien en poudre, on ne les pile que l'été et on les pulvérise aussi fins que possible.



Poudre blanche: " Prenez huit livres d'amidon, une livre d'iris, douze os de sèches, une poignée d'os de boeuf et de mouton calcinés jusqu'à blancheur. Broyez et passez à travers un tamis bien fin."



Poudre parfumée :" Prenez une live d'iris de Florence, deux onces de benjoin, une livre de roses sèches, une once et demie de santal citrin, deux gros clous de girofle, un peu d'écorce de citron. Pulvériser dans un mortier et ajouter vingt livres d'amidon en poudre, passez au tamis fin et colorer la poudre."


Les cheveux des femmes sont considérées comme de meilleures qualité que ceux des hommes, et de préférence ceux des paysannes car elle les ont toujours enfermés sous leur bonnet, ne les poudrent jamais et ne les exposent que rarement à l'air (ce qui les dessècherait). On mélangeait souvent cheveux et crin de cheval; la frisure à l'étuve du crin donnait l'effet d'une "permanente". Aussi les peruques de dehors qui supportaient la pluie et le vent étaient généralement de crin.


Garseault, dans son "art du peruquier" en recommande l'emploi. "Les cheveux ayant tendance à s'affaisser, un léger mélange de crin (crinière de génisse) est indispensable

3 commentaires:

Magali a dit…

Bonjour
Je vous remercie pour votre travail enrichissant. Je recherche un livre sur les perruques au Moyen Age. En connaitriez-vous ?Par avance merci
Magali

LOCATION DE COSTUMES INSPIRATION HISTORIQUES a dit…

Merci Magalie pour votre visite.
Vous trouverez des ouvrages de référence en page de garde.
A bientôt et encore merci!!

Unknown a dit…

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